Le marché obligataire en euro a récemment enregistré une activité soutenue, entretenue notamment par les entreprises françaises (Sanofi, Orange, PSA, Paprec, Legrand, etc.). Si l’appétit des investisseurs reste marqué, leur attitude tend toutefois à évoluer. Alors que la fin des rachats d’actifs effectués par la Banque centrale européenne se profile et que les spreads des sociétés non financières ont touché l’an dernier des planchers historiques, une part importante d’entre eux anticipe en effet un mouvement de correction dans les prochaines semaines. De quoi les inciter à devenir plus sélectifs. Sur le segment investment grade (BBB- et plus), cette situation s’est principalement traduite, selon plusieurs opérateurs, par des livres d’ordres moins sursouscrits ainsi que par une augmentation des primes de nouvelle émission réclamées aux corporates d’une dizaine de points de base en moyenne. Sur le compartiment high yield (BB+ et moins), une tension haussière a également été constatée sur les rendements par rapport à l’an passé, de l’ordre de 25 à 75 pb selon les notations. Un renchérissement significatif qui n’a pas empêché un nombre croissant de gérants d’exiger l’intégration de davantage de protections (covenants) dans les documentations juridiques des emprunts.
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