Depuis le 1er janvier, trois nouvelles normes IFRS sont entrées en vigueur dans l’Union européenne. Selon une étude de Fitch, parmi ces trois règles, deux n’auront que des impacts limités pour certains groupes cotés. Ainsi, la norme IFRS 10, qui fait de la notion de «contrôle» le prérequis pour consolider les résultats d’entités, n’aura que «des effets isolés» parmi les sociétés non financières, d’après l’agence de notation. De la même manière, IFRS 12, qui énumère les informations à fournir en ce qui concerne notamment les participations dans des filiales et les partenariats, impliquera uniquement, pour quelques groupes, d’enrichir les éléments figurant en annexes. En revanche, la portée de la norme IFRS 11 est potentiellement plus significative. Ce texte supprime la possibilité, pour les sociétés recourant à des joint-ventures, d’intégrer les résultats de ces dernières de manière proportionnelle. Désormais, elles devront recourir à la mise en équivalence. Cette méthode consiste à comptabiliser au bilan uniquement une quote-part de résultat. Un changement qui, d’après Fitch, s’est notamment traduit par une diminution de chiffre d’affaires de 7,5 milliards d’euros chez Vodafone, de 7,3 milliards chez Robert Bosch et de 5,6 milliards chez Veolia Environnement ! L’agence a toutefois tenu à rassurer les entreprises concernées : les impacts comptables liés à IFRS 11 n’affecteront pas leur qualité de crédit, et, par ricochet, ne se traduiront pas par des révisions de leur notation.
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