L’Association française des sociétés financières (ASF) craint les effets néfastes de la réforme à venir du crédit à la consommation, voulue au niveau européen, qui entraverait fortement la distribution de ce type de crédit. Si elle juge acceptable le texte issu des travaux de la Commission européenne, elle conteste certains amendements envisagés par le Parlement européen. Celui-ci contraindrait fortement la publicité autour du crédit à la consommation, et irait jusqu’à imposer un délai de vingt-quatre heures entre l’acceptation du crédit et sa signature, ce qui interdirait purement et simplement la souscription d’un emprunt sur le lieu de vente, comme dans le cas des produits blancs et bruns. En outre, cette réforme ferait rentrer dans le champ du crédit à la consommation le paiement en trois ou quatre fois (moins de trois mois de crédit), entravant le développement des solutions en ligne. Celles-ci seraient aussi freinées par l’obligation de fournir de nombreuses pièces, avec un formalisme peu compatible avec les achats en ligne. Enfin, il serait question d’intégrer le coût de l’assurance dans le taux global (TAEG), ce qui amènerait a priori de nombreux prêts au-delà de l’usure, contraignant les sociétés financières françaises à resserrer leurs marges, qui sont parmi les plus faibles d’Europe.
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