Pâtissant de la forte aversion au risque des gérants monétaires, le marché de la dette court terme avait été fortement grippé en mars. Afin de relancer l’activité, la Banque centrale européenne avait alors décidé d’inclure notamment des NEU CP (ex-billets de trésorerie) dans son programme de rachat d’actifs mis en place pour lutter contre la crise du Covid-19. La Banque de France, qui fait partie des six banques centrales nationales en charge d’opérer ces rachats, a ainsi commencé à intervenir sur ce marché le 27 mars dernier. Les effets ne se sont pas fait attendre. Alors que les émissions des emprunteurs non financiers n’avaient atteint que 1,77 milliard d’euros la semaine allant du 21 au 27 mars, les montants levés ont bondi à 6,57 milliards la semaine suivante (28 mars au 3 avril), avant de s’établir à 5,62 milliards entre les 4 et 10 avril. «L’arrivée de la Banque de France a rassuré les investisseurs privés, qui sont massivement revenus à l’achat», indique un banquier. En hausse de 10 à 40 points de base courant mars, les spreads des emprunteurs se sont également nettement détendus. «Ce faisant, les meilleures signatures se financent de nouveau, aujourd’hui, en territoire négatif», constate-t-on à l’AFTE.
NEU CP
L’intervention de la Banque de France sur le marché porte ses fruits
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