Pour transférer environ 16 milliards d’euros hors de la zone SEPA en 2022, les particuliers clients d’établissements financiers en France se seront acquittés de 1,1 milliard d’euros de frais (soit plus de 6 %), d’après un rapport de la fintech Wise. Pourtant, l’Organisation des Nations unies invitait en 2015 les membres du G20 à passer à un coût de 3 % d’ici 2030. L’objectif ne devrait probablement pas être atteint, les taux ayant baissé de 1 % en moyenne dans les pays du G20, et de seulement 0,5 % en France. Les banques et entreprises spécialisées dans les transferts internationaux jouent en effet sur les taux de change pour gonfler les prix de leurs prestations. Pour limiter ces dérives, l’Union européenne a réglementé les virements SEPA, imposant à ces acteurs de communiquer à leurs clients le taux de change ainsi que leurs frais de conversion monétaire. Mais ce n’est pas le cas pour les transferts internationaux. La révision de la directive européenne DSP2 pourrait, à ce titre, offrir au gouvernement l’opportunité de les réglementer. Dans ce contexte, de nombreuses fintechs (Revolut, Wise, PayPal) proposent des solutions alternatives afin de limiter ces frais au maximum. Atlantic Money, dernière fintech à se lancer en France, promet ainsi à ses clients une commission unique fixe à 3•euros, et sans surcharge sur les taux de change de référence.
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