Plus les entreprises françaises sont petites, plus elles acquittent leurs factures fournisseurs à l’heure, selon une récente étude Ellisphere. Ainsi, au 30 septembre 2024, plus de la moitié des TPE (62 %) payent leurs factures à échéance. En revanche, seul un tiers des PME (33 %) et des GE (32 %) et un quart des ETI (24 %) atteignent le même résultat. La situation s’est détériorée au cours des douze derniers mois, avec un nombre de retards de paiement en hausse de 1 % par rapport au troisième trimestre 2023. Mais si leur nombre augmente, leur durée se réduit. La majorité des PME (55 %), des ETI (69 %) et des GE (61 %) payent ainsi leurs factures avec un retard inférieur à 30 jours. En revanche, seule une TPE sur trois (29 %) s’autorise un tel dépassement d’échéance. En France, la durée du retard de paiement moyen s’établit ainsi à 17,52 jours au troisième trimestre 2024 (contre 17,7 jours sur l’ensemble de l’année 2023, selon une précédente étude), avec de fortes disparités entre les secteurs. La construction affiche ainsi la plus mauvaise performance (20,40 jours de retard en moyenne), devant les services administratifs et de soutien (18,77 jours) et le secteur de l’hébergement-restauration (17,75 jours). En revanche, d’autres secteurs, comme le commerce ou la réparation de véhicules (à égalité avec réciproquement 10,66 jours de retard de paiement chacun), les industries extractives (11,70 jours) et l’industrie manufacturière (12,62 jours), présentent les retards de paiement les plus faibles.