Sept ans après leur lancement, les OPCI (organismes de placement collectif en immobilier) affichent un bilan solide en 2013. Selon une enquête réalisée par l’Aspim et l’AFG auprès d’une trentaine de sociétés de gestion commercialisant 150 OPCI pour un encours global de 32 milliards d’euros – soit 90 % du marché français –, ce type de véhicule a atteint aujourd’hui une phase de maturité. Il offre en effet une diversité de gestion. Certes, l’immobilier en région parisienne reste prédominant (70 % des capitaux investis), mais les investissements en province (29 %) progressent et ceux à l’étranger émergent (1 %). Même constat pour les thématiques d’investissement puisque d’autres secteurs se sont développés aux côtés de l’immobilier de bureaux et de commerces (voir graphique).
Si les OPCI séduisent majoritairement les institutionnels, en particulier les compagnies d’assurances et les mutuelles, ce produit commence également à intéresser les particuliers. «En seulement sept ans, les OPCI ont connu une croissance très rapide et tout laisse à penser que leur montée en puissance devrait se poursuivre dans les années à venir, commente Alix Gérin, responsable des OPCI au sein de l’AFG. Il est à noter que leur développement ne s’est pas fait au détriment des SCPI et des SIIC qui ont elles aussi enregistré sur la même période une progression significative, preuve que l’immobilier intermédié est devenu une classe d’actifs à part entière pour les investisseurs.»