Après la vague de rachats de dette publique européenne par la BCE, le flottant de la dette publique négociable française est tombé à 34,8 % fin 2021, contre 51,1 % fin 2019, selon une étude de la Banque de France. La BCE, par l’intermédiaire de la Banque de France, possède en effet 22 % de cette dette négociable, les banques centrales étrangères et les fonds souverains 18,5 %.
Toutefois, la Banque de France contribue à la liquidité de ces titres, en prêtant 18 milliards d’euros d’OAT chaque jour via son mécanisme de facilité de prêt. Ainsi, la dette négociable française est aujourd’hui « l’une des plus liquides en Europe », affirment les auteurs de l’étude.