Grâce à un début d’année particulièrement riche en activité, le bilan du premier trimestre pour le marché primaire de la dette, en France, apparaît satisfaisant, selon les statistiques de Refinitiv, alors qu’il reste très mince s’agissant des émissions d’actions. Sur le marché du crédit, l’activité « corporate » a été concentrée sur le mois de janvier, avant de revenir à un niveau très faible par la suite. Saint-Gobain, Arkema, Tereos (marque Béghin Say), ALD, ASF (groupe Vinci), Spie, Air France, EDF, Engie et même Isabel Marant ont émis de la dette en janvier, avant que le marché ne se mettte à l’arrêt, Stellantis mis à part. Au total, le volume d’émissions s’inscrit tout de même en hausse de 13 % sur l’ensemble du premier trimestre, par rapport aux trois premiers mois de 2022. Le premier trimestre a été aussi marqué par le dynamisme du marché des émissions obligataires convertibles, au plus haut depuis 2018, avec 1,2 milliard de dollars émis. Spie a notamment émis pour 400 millions d’euros.
S’agissant des émissions d’actions, les opérations liées à des introductions en Bourse ont été inexistantes, tandis que les augmentations de capital sont restées à un niveau très faible, marquées seulement par celle de Neonen (750 millions d’euros).