L’empreinte carbone d’une obligation numérique sur la blockchain serait de 0,8 kg de CO2, (l’équivalent de 3,8 km en voiture) pour l’ensemble de son cycle de vie : son émission, sa gestion et jusqu’à son remboursement final. Cette estimation est le fruit d’un rapport sur l’empreinte carbone des instruments financiers, basés sur la blockchain, publié par Société Générale-Forge, elle-même spécialisée sur cette technologie. Ainsi, l’étude rappelle que la finance décentralisée repose sur une intense consommation énergétique : en 2002, le fonctionnement des contrats en Bitcoin et en Ethereum nécessitait une consommation moyenne de près de 300 TWh par an, soit plus que la consommation d’énergie de l’Espagne (environ 250 TWh/an). Depuis, l’Ethereum a modifié son protocole en réduisant de plus de 99 % sa consommation d’énergie, cependant, plus de 55 % du fonctionnement des blockchains dépendent des Etats-Unis ou de l’Allemagne, le mix énergétique de celles-ci est largement carboné. Avec ce document, SG-Forge vise à fournir aux émetteurs et aux investisseurs une mesure de l’empreinte carbone générée par les titres financiers sur la blockchain. La filiale de Société Générale intégrera cette mesure carbone directement dans ses « smart contracts ».
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