La campagne pour les élections présidentielles, en France, va aller en s’intensifiant. Chacun fourbit ses armes et développe son argumentation. On cherche vainement les propositions sur la transition énergétique. L’économie mondiale doit faire face à son plus formidable défi et transformer l’économie pour qu’elle ne soit plus dépendante des énergies fossiles. L’horizon est court puisque tous les pays se sont mis d’accord sur une échéance à 2050 pour ne pas aller au-delà de + 1,5 °C par rapport à la température moyenne préindustrielle.

Il n’y a pas de temps à perdre car plus les décisions prises seront tardives, plus les coûts seront importants ; coûts de transformation de l’économie mais aussi coûts associés à une température qui irait au-delà de la norme fixée.

Une première étape a été fixée à 2030, soit quasiment à la fin du mandat du prochain président. Il n’est pas imaginable que l’objectif de réduction d’émission de gaz à effet de serre puisse se réaliser en trois ans. C’est maintenant qu’il faut agir et transformer l’économie.

C’est maintenant aussi qu’il faut mettre en place de façon plus intensive le programme d’aide aux pays émergents contenu dans l’accord de Paris. Ce sont eux qui ont la tentation d’émettre le plus pour améliorer le sort de leurs citoyens. A nous de les aider pour que la transition vers une économie moins carbonée soit possible.

Mesdames, Messieurs les candidats, nous attendons vos engagements sur le climat et sur votre capacité à transformer le monde vers un environnement plus soutenable.