Sous l’effet de l’envolée des taux d’intérêt impulsée par la BCE et du regain de volatilité provoqué notamment par les fortes incertitudes macroéconomiques et géopolitiques, les conditions de financement des entreprises se sont sensiblement dégradées en 2022. Dans ce contexte, les montants levés sur les marchés actions et sous la forme de crédits syndiqués ont nettement reculé, tandis que ceux émis sur le compartiment obligataire se stabilisaient à des niveaux anormalement bas. Après une année 2021 très active dans le domaine du M&A, les opérations de croissance externe se sont, elles aussi, inscrites en retrait.