Après une période de sous-performance, les petites capitalisations semblent prêtes à rebondir ; retrouver l'analyse de Caroline Moleux, Gérante de fonds chez AXA IM.
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Points clés
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Après une période de sous-performance, les petites capitalisations semblent prêtes à rebondir
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Les niveaux de valorisation sont attrayants par rapport à ceux des grandes capitalisations
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La fin du resserrement des politiques monétaires devrait être bénéfique à la classe d'actifs
Après le retard pris sur l'ensemble du marché à la suite du resserrement agressif des politiques monétaires, nous pensons que l'évolution du contexte macroéconomique devrait permettre aux petites capitalisations de revenir sur le devant de la scène.
Les petites capitalisations, c'est-à-dire les entreprises dont la capitalisation boursière est inférieure à 5 milliards EUR, sont généralement considérées comme plus risquées que les grandes capitalisations, mais avec un potentiel de performance plus élevé. Toutefois, en raison de leurs caractéristiques de croissance, la forte hausse des taux d'intérêt a fortement freiné leurs performances en 2022 et 2023, malgré des résultats financiers honorables pour un grand nombre d’entre elles.
À l'échelle mondiale, la performance totale des petites capitalisations a tout de même atteint le niveau des 17 % sur la période de 12 mois, même si celle des grandes capitalisations a été supérieure (24 %). En revanche, entre fin 2008 et fin 2023, les petites capitalisations ont surperformé, offrant une performance cumulée de 521 % contre 466 % pour l'indice des grandes capitalisations sur cette période de 15 ans (même si les performances passées ne sauraient préjuger des performances futures).
En outre, les petites capitalisations sont parfois considérées - à tort selon nous - comme beaucoup plus volatiles que leurs homologues de plus grande envergure. Sur le long terme, la différence est minime, comme le montre le graphique ci-dessous.