Proposé par Natixis IM - Alors que la question de la préservation des forêts pour lutter contre le réchauffement climatique a été centrale dans les débats de la COP28, le présent Lula marque la rupture avec son prédécesseur et invite les dirigeants du monde à « prendre des mesures concrètes et à respecter les accords climatiques ». Parvenir à accroître la surface agricole sans couper d’arbres dans un pays où l’agrobusiness a détruit près de 50% de la couverture végétale est un des principaux enjeux du nouveau mandat présidentiel. Le RDV est pris à Belem pour la COP30.
La vue de la Stratégiste Zouhoure BOUSBIH Économiste, spécialisée Marchés Émergents Les investisseurs sont devenus plus optimistes sur le Brésil. L’agence de notation Fitch a relevé la notation souveraine externe à « BB », soit deux crans en-dessous du statut d’« Investment grade » que le pays avait perdu en 2016, lors de sa pire récession depuis 1980.
Une superpuissance agricole
Le Brésil est un grand producteur et exportateur de matières premières agricoles, qui lui ont permis d’enregistrer un important surplus commercial. La Chine représente 39 % de ses exportations agricoles et 70 % du volume de ses exportations de soja.
Son principal atout est sa Banque centrale
En relevant son taux Selic dès mars 2021 et comme en 2013, avant la Fed, l’inflation a rapidement décéléré de 12 % en avril à 4,8 % en septembre, pile dans la cible. L’inflation sous-jacente, à 5,5 % en octobre, a ralenti plus rapidement que dans les autres places monétaires.
Consolidation budgétaire et réforme fiscale en marche
Le président Lula souhaite tourner définitivement la page de la période 2014- 2016. Son nouveau ministre des Finances, Fernando Haddad, a proposé deux réformes majeures qui devraient remettre le Brésil sur les rails d’une croissance soutenable : la simplification du système fiscal et l’encadrement des dépenses publiques.