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Les régimes à cotisations définies et les actifs privés enfin réunis

Publié le 22 juillet 2024 à 9h00

Natixis IM

Le point de bascule est en vue : la demande croissante pour les actifs privés rencontre une innovation rapide du côté de l’offre.

POINTS CLÉS

  • À mesure que les régimes de retraite complémentaire se consolident et constituent des réserves de capitaux toujours plus importantes, ils sont de plus en plus capables d’investir à grande échelle. Cela leur permet de réduire les frais et de rendre les actifs privés plus abordables, sans compromettre la qualité.

  • La dynamique réglementaire et politique est en train de stimuler la demande. Le pacte d’investisseurs britanniques dit de Mansion House (« Mansion House Compact ») encourage les fonds par défaut des régimes à cotisations définies à allouer 5 % de leurs actifs à des actions non cotées d'ici 2030. En outre, l'autorité de régulation britannique autorise désormais les commissions de performance dans les fonds par défaut des régimes à cotisations définies, et ces commissions sont alors exclues du plafond de frais.

  • L'innovation du côté de l'offre, qu’il s’agisse des fonds dits « evergreen », de nouvelles structures de frais ou de l'accès à des gérants émergents, doit poursuivre sur sa lancée pour que l'inclusion des actifs privés dans les portefeuilles devienne une réalité.

Depuis plusieurs années, les régimes de retraite complémentaire à cotisations définies (« CD ») peuvent permettre à leurs bénéficiaires d'accéder aux marchés privés. Pourtant, les allocations aux actifs privés apparaissent dans leur ensemble assez négligeables, malgré le surcroit de performance, de diversification et de protection à la baisse qu'elles peuvent offrir, comme cela a été largement documenté.

Les raisons de cette réticence sont nombreuses. Parmi elles, on peut citer une certaine frilosité des administrateurs de ces régimes : ils ont tendance à être prudents à l'égard des nouvelles classes d'actifs en général et des investissements illiquides en particulier.

Le prix constitue également un problème. Les actifs privés requièrent une expertise pointue et une gouvernance minutieuse, de sorte que les frais tendent à être plus élevés que dans la gestion d'actifs cotés. Si les plafonds de frais de gestion dans les portefeuilles par défaut des régimes à cotisations définies britanniques sont de 75 points de base, ces frais dans un marché concurrentiel en cours de consolidation se négocient actuellement plutôt autour de 25 points de base. En conséquence, les frais de gestion d’actifs privés ont longtemps été considérés comme difficilement compatibles avec les exigences des régimes à cotisations définies.

La consolidation du marché des régimes de pension implique un élargissement de la gamme d'actifs

Mais les temps changent. Du côté de la demande, la dynamique s'améliore, car les régimes se consolident et créent des réserves d'actifs toujours plus importantes qui peuvent être investies à grande échelle afin de générer une plus grande diversification et de meilleures performances nettes pour leurs bénéficiaires. Cela crée des flux de trésorerie significatifs qui pourraient bien faire baisser les frais et rendre en particulier les actifs privés plus abordables.

« D'environ 5 000 régimes CD à promoteur unique, nous sommes passés à la phase finale de la consolidation, qui entraînera peut-être la constitution de 10 à 20 méga-régimes à cotisations définies, ainsi que d’une petite poignée de régimes d'entreprises individuelles très importants », déclare Nick Groom, responsable de la stratégie et des ventes pour les régimes CD chez Natixis Investment Managers (Natixis IM).

Selon Nick Groom, il s'agit là de l'évolution naturelle d'un processus qui a débuté avec l'avènement de l'auto-adhésion en 2012 et de la conversion, au fil des années, des régimes à prestations définies en régimes à cotisations définies et à promoteur unique.

Cette dynamique, qui se manifeste depuis de nombreuses années, a créé d'énormes réserves de trésorerie pour les retraites, qui nécessitent un large éventail d'actifs pour produire les rendements dont les bénéficiaires ont besoin.

« Les marchés privés, avec les avantages de diversification et de performance qu’ils procurent, constitueront une part significative et croissante du mix requis par les épargnants à long terme », déclare à ce titre Nick Groom.

À mesure que les régimes se familiariseront avec les actifs privés, ils bénéficieront des avantages d'une classe d'actifs faiblement corrélée aux autres investissements, moins volatile que les actifs cotés comparables, et dans laquelle les gérants exercent souvent un contrôle plus direct que dans le cas de titres cotés. 

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Les régimes à cotisations définies et les actifs privés enfin réunis

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