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Economie évolutive, par AXA IM

Gaspillage alimentaire : un problème multidimensionnel

Publié le 1 avril 2022 à 15h08

AXA IM

De nombreuses sociétés se sont habituées à des approvisionnement à flux tendus. Une production et une distribution alimentaire en flux « juste suffisants » seraient peut-être moins alléchantes. Les consommateurs se sont habitués à cette impression d’abondance et, comme l’ont montré les perturbations des chaînes d’approvisionnement en 2021, il est facile de prendre peur face à des rayons vides dans les supermarchés.

La surproduction est par conséquent ancrée dans le système, si bien qu’une alternative semble impensable, mais les conséquences de ce phénomène n’ont pas été suffisamment prises en compte. Les données montrent clairement qu’il s’agit là d’un problème majeur alors que la planète s’efforce d’opérer une transition vers l’objectif de zéro émission nette au cours des prochaines décennies.

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le monde gaspille environ un tiers de la production totale de denrées alimentaires destinée à la consommation humaine. Ce gaspillage se produit tout au long de la chaîne d’approvisionnement, du champ à la décharge publique. Selon l’ONU, les pertes de fruits et légumes représentent à elles seules près de la moitié de la production totale. Chaque produit gaspillé implique un gaspillage d’eau, de terre et de carburant, et laisse supposer un déboisement et l’emploi de pesticides inutiles.

Au total, l’empreinte carbone du gaspillage alimentaire a été estimée à l’équivalent d’environ 3,3 gigatonnes de CO2 par an. S’il s’agissait d’un pays, le gaspillage alimentaire se classerait au troisième rang des émetteurs mondiaux, derrière les États-Unis et la Chine.

Mais ces chiffres globaux masquent le caractère fragmenté et pluridimensionnel du problème. Lorsqu’il s’agit de lutter contre le gaspillage alimentaire, ce ne sont pas des centrales électriques géantes qui émettent des gaz à effet de serre auxquelles il faut faire face, mais plutôt des millions de situations et de transactions dans les exploitations agricoles, les supermarchés, les maisons et les restaurants. Et alors que les sources d’énergie renouvelables réduisent progressivement notre dépendance vis-à-vis du pétrole et du gaz, il n’existe actuellement ...

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AXA Investment Managers (AXA IM) est un gestionnaire d’actifs de premier plan proposant une gamme d’opportunités d’investissement diversifiée dans les classes d’actifs traditionnelles et alternatives. Avec nos produits, nous cherchons à diversifier et à faire fructifier nos portefeuilles, tout en offrant à nos clients de la valeur et des performances d’investissement sur le long terme.

AXA IM gère environ 844 milliards d’euros d’actifs, dont 480 milliards d’euros intégrant des critères ESG, durables ou à impact, à fin décembre 2023. Nous nous sommes engagés à atteindre l’objectif de zéro émission de gaz à effet de serre d’ici 2050 pour l’ensemble des actifs éligibles, ainsi qu’à intégrer les considérations ESG dans nos activités, de la sélection des titres à nos actions et notre culture d’entreprise.

A fin décembre 2023, AXA IM emploie plus de 2 700 collaborateurs répartis dans 23 bureaux et 18 pays. AXA IM fait partie du Groupe AXA, un leader mondial de l’assurance et de la gestion d’actifs.


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