Dans cette vidéo trimestrielle, Marion le Morhedec, Head of Active Fixed Income Europe & Asia chez AXA IM nous dresse un état des lieux des marchés obligataires en ce début d’année, et nous dévoile ses convictions pour 2021.
Les valorisations se sont renchéries au quatrième trimestre et l’année s’est terminée par une légère hausse des rendements des obligations d'État cœurs. Les marchés du crédit ont retracé tout l’écartement de la crise, après un mois de novembre particulièrement solide et porté par un sentiment positif lié au développement des vaccins. La dette à haut rendement spéculatif a notamment rattrapé son retard sur le crédit investment grade. Au cours du dernier trimestre, les marchés obligataires ont fait l’objet de flux importants de la part des investisseurs.
- Taux : nous sommes dans une configuration de marché où les banques centrales sont accommodantes, les taux bas, ce qui signifie que nous avons des stratégies que nous utilisons de manière très tactique, nous sommes plutôt neutres actuellement sur la zone US, short sur la zone euro.
- Inflation : l’inflation reviendra sur les devants de la scène au cours du premier semestre de l’année 2021 grâce à certains facteurs techniques. Nous ne voyons pas encore ceci comme le point de départ d’une stratégie de reflation. Nous privilégions les obligations indexées sur l’inflation de maturité courte et gérons tactiquement nos expositions aux points morts d’inflation, ces derniers n’étant plus particulièrement attractifs d’un point de vue valorisation.
- Crédit : le crédit est cher, mais les écarts de rendement pourraient se resserrer encore davantage avec les perspectives de reprise économique et la solidité des données techniques. Nous gardons une vue constructive sur la classe d’actifs.
- Dette périphérique : nous sommes toujours surpondérés sur les périphériques, en particulier l'Italie, l'Espagne et le Portugal, en raison du soutien toujours positif de la BCE et en prévision de la reprise économique mondiale en 2021.
- Secteurs : nous sommes positifs sur les financières subordonnées et les corporates hybrides. Nous sommes légèrement surpondérés sur l'immobilier, car nous pensons que les prix et les facteurs techniques sont favorables.