Gérer les risques, exercer une influence positive sur l’environnement et respecter les réglementations : trois bonnes raisons pour les investisseurs obligataires d’intégrer les enjeux de biodiversité dans leurs portefeuilles…
Pourquoi intégrer la biodiversité aux stratégies obligataires ?
L’une des caractéristiques de la biodiversité est qu’elle imprègne tous les aspects du quotidien, de sorte que les effets de son déclin se répercutent également sur les stratégies d’investissement. Dans le cas spécifique des titres obligataires, de solides arguments plaident en faveur d’une intégration de la biodiversité dans le processus décisionnel des investisseurs.
Tout d’abord, la perte de biodiversité comporte des risques susceptibles d’influer sur la performance des portefeuilles obligataires. Comme dans le cas du changement climatique, le point de départ consiste à identifier les risques en présence. Il peut s’agir de risques physiques liés à la perte de biodiversité et à la dégradation des écosystèmes, de risques de transition liés aux efforts déployés à l’échelle mondiale pour faire face au problème, lesquels peuvent bien sûr impliquer des risques de responsabilité accrus, ou de risques systémiques, tels que les effets inflationnistes susceptibles de se répercuter sur des secteurs entiers et pas uniquement sur certains émetteurs.
Les entreprises qui négligent ces risques et qui tardent à adopter des modèles économiques plus durables et plus écologiques risquent d’être confrontées à des hausses de coûts ou à des baisses de chiffre d’affaires, compromettant ainsi leur capacité à rembourser leurs dettes à l’avenir.