Dans un contexte de hausse des investissements internationaux en France, le rôle du commissaire aux comptes référent auprès des actionnaires étrangers tend à croître significativement sur plusieurs enjeux. Retour sur les principaux points d’attention autour de la relation entre la direction financière locale et l’équipe centrale basée à l’étranger.
Par Vianney Martin, associé, Grant Thornton
Le retour de la confiance et de la compétitivité en France a permis de ramener le niveau des investissements étrangers à celui de nos concurrents européens. Pour un pays qui ne cessait de perdre des parts de marchés, ce retournement de situation est bienvenu. L’amélioration de la conjoncture économique en France, dans la zone euro et dans le reste de la planète, concrétise la bonne santé financière des entreprises et la dynamique de leurs investissements internationaux.
Spécifiquement en France, les tendances d’une fiscalité plus attractive, les baisses du coût du travail, le lancement du label French Tech et la sécurisation du crédit impôt recherche étendu aux petites et moyennes entreprises constituent notamment de sérieux atouts qui rendent notre pays à nouveau attractif pour les investisseurs étrangers.
C’est dans cet environnement positif que la mission de commissariat aux comptes référant auprès des actionnaires étrangers apporte également une pierre à l’édifice d’un environnement économique attractif et sécurisé.
En assurant un contrôle régulier annuel ou semestriel et en reportant ses conclusions relatives aux procédures internes, aux contrôles des reportings internes financiers, au respect des obligations légales locales, le commissaire aux comptes référant assure une parfaite liaison entre une direction financière locale et l’équipe financière centrale basée à l’étranger.
Cette liaison entre les équipes centrales et locales documentée notamment par des restitutions...