Les tests d’impairment et la production des informations à fournir dans le cadre d’IFRS 3R sont complexes et fastidieux pour les entreprises. Des réflexions sont en cours au sein de l’IASB sur d’éventuelles évolutions.
Par Véronique Genet, associée, Advolis
A l’issue du processus de revue post implémentation (post implementation review) de la norme IFRS 3R «Business combinations», l’IASB a publié en juin 2015 son rapport rassemblant l’ensemble des observations recueillies auprès des utilisateurs des états financiers, des préparateurs de comptes ou encore des auditeurs et régulateurs sur l’application de la nouvelle norme.
A ce stade, le board n’a pas tranché sur les éléments remontés mais a identifié des sujets sur lesquels des travaux de recherche complémentaires pourraient être engagés, concernant principalement la comptabilisation ultérieure du goodwill, et plus spécifiquement l’amortissement ou non du goodwill, la simplification de la mise en œuvre des tests d’impairment, la définition d’un regroupement d’entreprise ou l’identification et l’évaluation de la juste valeur de certains actifs incorporels.
Au regard de ces observations, l’IASB a décidé d’ajouter à son agenda un projet de recherche sur le goodwill et les tests d’impairment, afin d’étudier les moyens d’améliorer les exigences imposées par la norme IAS 36 «Impairment of assets». Deux objectifs semblent prépondérants dans cette approche : comment rendre l’élaboration des tests d’impairment moins fastidieuse tout en conservant le niveau d’information demandé par les utilisateurs des comptes (et notamment les investisseurs), et comment proposer une meilleure information dans le respect de l’équilibre coût/bénéfice des travaux à entreprendre.
En effet, au cours du...