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Extra-financier

Des nouvelles pratiques qui visent l’engagement

Publié le 5 juillet 2019 à 16h09

Tristan Mourre, Grant Thornton

La déclaration de performance extra-financière («DPEF») a remplacé l’ancien dispositif Grenelle II. Alors que ce dernier était fondé sur les principes d’exhaustivité et du «comply or explain», la DPEF intègre désormais deux nouveaux éléments comme socle d’analyse : le modèle d’affaires et la cartographie des risques. Par ailleurs, les données brutes doivent être remplacées, dans la mesure du possible, par des indicateurs de performance rapportés à une unité de production ou d’activités et suivis dans le temps.

Par Tristan Mourre, directeur «offre RSE», Grant Thornton

Le contexte réglementaire laisse aux entreprises une importante marge de manœuvre pour réaliser une DPEF conforme.

Partant de ce constat, nous nous sommes interrogés sur les grandes tendances et les éléments différenciants qui pouvaient se dégager de cette diversité. Ainsi, nous avons dressé un premier bilan des pratiques des sociétés du SBF 120. Celui-ci annonce des pratiques hétérogènes mais des constats similaires. La nouvelle approche a permis aux entreprises, quel que soit leur niveau de maturité, de faire de ce nouvel exercice de recherche de pertinence et de concision un outil qui permet d’animer leur démarche, de nourrir leur stratégie et de renforcer leur communication.

La proportionnalité de la réponse face au niveau de risques identifiés est au cœur de cette nouvelle approche

Beaucoup d’entreprises ont fait le choix de constituer un organe dédié, ad hoc, et des groupes de travail, ceux-ci constitués a minima des fonctions juridique, finance, RSE/Environnement, RH et communication. Ce travail a donc eu comme première vertu de «mettre autour de la table» des fonctions/métiers qui ont peu l’habitude de travailler ensemble à un projet commun stratégique de détermination des risques et opportunités et de définition de politiques transverses engageantes. La présence d’un membre du comité de direction ou exécutif dans cette instance a renforcé également le niveau de considération de ces sujets. La seconde vertu a été d’encourager une approche intégrée traitant sur le même plan et au même niveau d’importance les enjeux financiers et extra-financiers.

Ce nouvel exercice a par ailleurs été l’occasion pour certaines entreprises de mettre à jour leur matrice de matérialité par le biais notamment...

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