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Dynamique des investissements entre la France et les pays du Golfe : quelles perspectives dans un monde post-Covid ?

Publié le 8 octobre 2021 à 10h54

LPA CGR avocats

Les pays du Golfe font face depuis plusieurs années à des défis économiques de fond qui les ont incités à accélérer leurs réformes, notamment en matière d’accueil des investissements directs étrangers. Il en résulte des opportunités renouvelées pour les investisseurs étrangers et singulièrement pour les Français qui restent très bien perçus dans la région. Des changements sont également à l’œuvre quant à la façon dont l’argent des différents pays du Golfe s’investit en France.

Par Arnaud Depierrefeu, associé, LPA CGR avocats (bureau de Dubaï et middle east desk de Paris)

Par pays du Golfe, on entend en général les membres d’une organisation régionale (connue sous son acronyme en anglais : GCC) qui regroupe tous les pays de la péninsule arabique sauf le Yémen, à savoir le Koweït, l’Arabie saoudite, Bahreïn, le Qatar, la fédération des Emirats arabes unis (Emirats) et Oman.

Ces pays ont été confrontés ces dernières années à des défis de fond : l’accélération de la transition énergétique (qui remet en cause, désormais à un horizon très proche, leur modèle fondé sur l’exploitation des énergies fossiles), le maintien d’un prix du baril de brut tangentiellement bas depuis 2014/2015 et bien entendu, la crise de Covid-19 qui a eu un impact sur toutes les activités impliquant des flux de personnes et de marchandises, autour desquels plusieurs villes de la région, et singulièrement Dubaï, avaient bâti leur modèle.

De manière générale, un sujet d’attractivité se pose pour ces pays, dans un contexte de concurrence internationale croissante entre grandes régions du monde pour attirer les flux et les investissements étrangers.

Certes, le Golfe a toujours été ouvert au commerce international : par sa géographie, il se situe au croisement de grandes routes terrestres, maritimes et aériennes et à la confluence de plusieurs civilisations. Les Arabes du Golfe sont avant tout des marchands, ouverts aux échanges avec les étrangers.

En revanche, il n’en a pas été historiquement de même en matière d’ouverture aux investissements étrangers : l’Arabie leur était fermée à...

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