Malgré des défis sécuritaires et sociopolitiques persistants, la RDC présente des signes très encourageants d’amélioration économique. La récente étude de l’agence Bloomfield Investment donne à voir des perspectives d’investissements à court et à long terme dans ce pays doté d’un incroyable potentiel.
La RDC peut-elle devenir le prochain eldorado des investisseurs et ainsi se tailler une place de choix sur le grand échiquier mondial ? La route est encore longue et incertaine, mais les signes actuels sont prometteurs. C’est ce qu’a tenté de démontrer la deuxième conférence risque-pays de Bloomfield Investment, agence d’évaluation du risque de crédit opérant en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, qui s’est tenue à Kinshasa le 28 juin dernier.
En un an, la note attribuée par cette agence de notation panafricaine a évolué de 40 points, passant de 5,1 à 5,5, avec des perspectives stables sur les cinq points analysés par l’étude : le climat des affaires, les performances macroéconomiques, la gestion des finances publiques, la solidité du système financier et les risques sociopolitiques.
Pour les deux premiers points, rien d’étonnant. Le potentiel économique de la RDC est connu depuis longtemps mais le pays n’échappe pas à l’atmosphère internationale : la Covid-19 et la guerre en Ukraine ont successivement resserré les conditions financières et créé une pression inflationniste. C’est particulièrement sur les trois derniers points (gestion des finances publiques, solidité du système et risque sociopolitique) que portait cette conférence, annoncée dès la sortie de l’aéroport par de larges panneaux publicitaires.
Dans ce contexte mondial complexe, il semblerait que la RDC a un peu mieux résisté à la tempête que certains de ses voisins. Elle affiche un taux de croissance de 6,6 %...