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Loi Macron

Les mots-clés de la loi Macron pour les entrepreneurs (2ème partie)

Publié le 2 octobre 2015 à 15h00    Mis à jour le 5 octobre 2015 à 16h27

Anne-Sophie Kerfant, Orrick Rambaud Martel

La loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, plus connue sous le nom de loi Macron, réforme de nombreux champs du droit des affaires. Pour aider les entrepreneurs à mieux s’y retrouver, le cabinet Orrick Rambaud Martel a dressé une liste par mots-clés des principales mesures de la loi. Voici la suite de la série commencée dans la lettre d’Option Finance n°1334 du lundi 28 septembre 2015.

Glossaire rédigé sous la direction d’Anne-Sophie Kerfant par les avocats du cabinet Orrick Rambaud Martel

A relire : Les mots-clés de la loi Macron pour les entrepreneurs (1ère partie)

OPA – dispense (excès de vitesse) : A la condition que le pourcentage de droits de vote détenus entre le 3 avril 2014 et le 31 décembre 2018 soit continuellement inférieur ou égal au pourcentage de droits de vote détenus au 2 avril 2014, l’actionnaire ne sera pas tenu de déposer une offre publique d’acquisition avant le 31 décembre 2018, s’il détenait au 2 avril 2014 plus de 30 % du capital ou des droits de vote ou s’il réalise un excès de vitesse d’acquisition du fait de l’instauration des droits de vote double.

OPA – excès de vitesse (sanction) : Les actions privées de droit de vote dans le cadre de la caducité d’une offre publique obligatoire consécutive à un excès de vitesse d’acquisition ne sont plus celles acquises à compter du dépôt du projet d’offre, mais celle acquises à compter du franchissement du seuil ayant provoqué l’excès de vitesse d’acquisition.

Participation (assujettissement) : Le seuil de 50 salariés s’apprécie désormais sur une période de 12 mois, consécutifs ou non, au cours des trois derniers exercices.

Prêt aux associations et aux fondations reconnues d’utilité publique : Les associations et les fondations reconnues d’utilité publique peuvent financer leurs activités auprès d’entités à but lucratif ou de personnes physiques avisées des risques encourus, par la souscription à des emprunts à titre gratuit à plus de deux ans.

Prêts inter-entreprises : Nouvelle brèche dans le monopole bancaire, une société, par actions ou à responsabilité limitée, dont les comptes sont certifiés, peut consentir, accessoirement à son activité principale, des prêts pour une durée inférieure à deux ans à une entreprise (micro-entreprise, PME ou ETI) avec laquelle elle entretient des liens économiques justifiant l’octroi du prêt.

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