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Offres publiques

Que retenir des approches de valorisation dans les offres publiques 2019 ?

Publié le 21 février 2020 à 15h37

Hugues de Noray, Advolis

Les offres publiques de marché sont réglementées par l’Autorité des marchés financiers (AMF) et doivent faire l’objet d’une évaluation de la part de la banque initiatrice et, le plus souvent, d’un expert indépendant. L’analyse des offres publiques publiées sur le site de l’AMF en 2019 donne un panorama général sur les méthodes d’évaluation et les principaux paramètres retenus qui reflètent des pratiques de place et des tendances de marché.

Par Hugues de Noray, associé, Advolis

1. Profil des offres publiques 2019

29 offres publiques portant sur des actions de sociétés cotées ont été soumises à l’AMF en 2019. En hausse de 32 % par rapport à 2018 (22 opérations), le nombre d’opérations publiques de marché reste relativement limité malgré l’afflux de liquidité sur le marché et est inférieur à la moyenne décennale (34 opérations annuelles de moyenne) et loin du pic de 2011 (53 opérations).

Sur les 29 opérations de marché publiées en 2019, 21 sont des offres publiques d’achat (OPA ou OPAS), 5 des offres publiques de retrait (OPR ou OPRRO) et 3 des offres publiques de rachat d’actions (OPRA).

La promulgation de la loi Pacte le 22 mai 2019, qui a abaissé le seuil de retrait obligatoire de 95 % à 90 % de détention du capital, n’a, à ce stade, pas eu d’effet significatif sur le nombre d’opérations d’offre publique de retrait (5 opérations en 2019 contre 6 en 2018).

Les opérations de marché ont été tirées par le secteur technologie/IT qui a concentré le tiers des opérations en 2019. Les secteurs de l’agroalimentaire, l’énergie et les matières premières, l’immobilier, la santé et les télécommunications se partagent entre 2 et 3 opérations chacun en 2019.

2. Le DCF, méthode reine des approches multicritères

La méthode DCF reste la méthode reine dans les approches multicritères, la plus communément utilisée (84 % des opérations). En effet, en raison du manque de liquidité de certains titres, souvent de faible capitalisation, la référence au cours de bourse n’est pas systématiquement retenue, même si elle est présentée à titre d’information. Ainsi, la référence au cours de bourse n’a pas été jugée pertinente dans 16 % des cas en 2018 et 2019.

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