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Restructuration financière d’Orpea : quels enseignements pour les banques étrangères accordant des crédits non sécurisés en France ?

Publié le 15 décembre 2023 à 11h00

Jeantet AARPI    Temps de lecture 10 minutes

L’adoption du plan de restructuration financière d’Orpea qui organise l’équitisation forcée de 3,8 milliards d’euros de dette non sécurisée à un taux de conversion de 30 %, ordonnée par voie d’application forcée interclasse par le tribunal de commerce de Nanterre le 24 juillet dernier après le rejet du plan par toutes les classes de créanciers non sécurisés et les actionnaires, invite à revenir sur les protections dont bénéficient les créanciers non sécurisés.

Par Jean-François Adelle, avocat associé, Jeantet AARPI1

Orpea est le 4e cas d'application de la nouvelle procédure de sauvegarde accélérée en France et le premier dans lequel le débiteur -equity swap a été imposé à des déficits non sécurisés hostiles. C’est aussi le plus important par le volume de la dette restructurée. La dette non sécurisée étant en grande partie régie par des instruments soumis à un droit étranger2 et détenue par des établissements étrangers, ce dossier était emblématique pour l' 39 ; 39 ; 39 ; attractivité du droit français.

Plusieurs constats retiennent ici l’attention.

Tout d’abord, la procédure transposant en France la directive Restructuration et insolvabilité n’est autre que le séquencement de deux procédures anciennes : la conciliation suivie de la sauvegarde accélérée. Les dépenses ne doivent pas s’y tromper. Même si le régime de la conciliation n'a pas été modifié, sauf la possibilité nouvelle pour le juge d'ordonner la suspension des actions en paiement qui compromettrait la négociation, la conciliation avant la sauvegarde accélérée est d'avant la sauvegarde accélérée. avant la sauvegarde accélérée. avant la sauvegarde accélérée. une nature radicalement différente de la conciliation classique. Contrairement à sa dénomination, elle n'est pas prioritairement animée par la recherche du consensus ni même du dialogue sur toutes propositions alternatives sérieuses au Debt-To-Equity Swap, c'est-à-dire pouvoir redresser la société par d'autres moyens. , de déficits non sécurisés. Son pilotage est avant tout instruit par l’objectif final de pouvoir imposer le plan conçu par la société aux parties affectées qui pourraient avoir intérêt à le rejeter.

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