La gestion et la formalisation des données ESG, qui devient indispensable pour les entreprises soumises aux nouvelles normes fixées par la CSRD, vont s’avérer très complexes pour les ETI et PME concernées. Le savoir-faire des cabinets d’experts-comptables, en première ligne sur ce sujet, risque de ne pas suffire. Une solution de stockage et de gestion des données, passant par la blockchain et impliquant directement tous les participants de ce nouvel écosystème, pourrait faciliter le respect des nouvelles normes de reporting.
Les données relatives à l’environnement, au social et à la gouvernance (ESG), et leur évaluation par les agences de notation, jouent un rôle de plus en plus essentiel dans le pilotage des entreprises, notamment pour les plus importantes. Les investisseurs, les consommateurs, les régulateurs et les entreprises elles-mêmes reconnaissent désormais l’importance de ces informations extra-financières pour prendre des décisions pertinentes. Elles deviennent un critère de réussite pour les entreprises et impactent fortement leur réputation. Il apparaît donc essentiel de pouvoir gérer de façon autonome, transparente et décentralisée ces données. Une exigence rarement satisfaite faute d’impliquer une chaîne de contributeurs suffisamment large dans leur exploitation.
Mais de quoi parle-t-on exactement ? Les données ESG englobent d’abord les activités d’une entreprise en relation avec l’environnement. Cela comprend la gestion des émissions de gaz à effet de serre, la gestion de l’eau, la biodiversité, les déchets et tous les aspects liés à la durabilité. Elles intègrent aussi dans leur pan social les questions relatives aux relations de l’entreprise avec ses employés, ses clients, ses fournisseurs et les communautés locales. Cela peut inclure des sujets tels que les droits de l’homme, la diversité, l’équité salariale, la sécurité au travail, et d’autres considérations sociales. Enfin, la gouvernance recouvre la manière dont une entreprise est gérée et contrôlée. Cela inclut la composition du conseil d’administration, les pratiques de rémunération des dirigeants, la transparence financière et la lutte contre la corruption.