(AOF) - "Les discussions sur le climat de cette année sont les plus difficiles depuis celles qui se sont tenues à Paris en 2015. Compte tenu de la persistance des conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, nous ne pensons pas que des avancées significatives puissent être réalisées", concèdent Pascal Dudle, head of impact and thematic investing, Vontobel et Matthias Fawer, senior ESG and impact analyst, Vontobel.
Selon eux, le financement reste le principal enjeu de cette conférence. La plupart des pays développés luttant toujours contre l'inflation et les restrictions budgétaires, il est difficile d'imaginer que des engagements concrets puissent voir le jour.
L'intention du président élu Donald Trump de se retirer de la diplomatie climatique mondiale signifie également que le reste du monde doit désormais réfléchir à la manière de prévenir le changement climatique sans l'aide de la première superpuissance économique.
L'objectif principal de cette année est de trouver un "nouvel objectif collectif quantifié" pour financer la lutte contre le changement climatique, pour remplacer la cible actuelle de 100 milliards de dollars par an des pays développés pour soutenir la transition verte des pays plus pauvres. Si un tel accord est conclu, il représentera une avancée significative.