(AOF) - Cette première séance de la semaine a été marquée par une légère hausse des Bourses européennes et un net rebond de l'euro. Les investisseurs ont apprécié la nomination par Donald Trump de Scott Bessent, un vétéran de Wall Street, en tant que secrétaire au Trésor. Celui-ci est perçu comme favorable à des politiques de croissance et de réduction des déficits. Au chapitre des valeurs, Atos a reçu une offre non-engageante de l’État portant sur ses activités "Advanced Computing". Le CAC 40 a gagné 0,03% à 7257,47 points et l'EuroStoxx50 a progressé de 0,29% à 4803,08 points.
En Europe, Kingfisher a dévissé de 13,04% à 256,45 pence à la bourse londonienne. Le groupe britannique de magasins de bricolage, propriétaire des marques Castorama et Brico Dépôt en France, a accusé un repli de 0,6% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, à 3,87 milliards d'euros. Au Royaume-Uni et en Irlande, les ventes s'affichent en progression de 1,2%, à 1,6 milliard de livres, tandis qu'elles enregistrent une baisse de 6,4% en France, à 967 millions. Les ventes comparables ressortent en baisse de 1,1 % à taux de change constant.
La deuxième banque italienne Unicredit, qui est montée à 21% du capital de Commerzbank en septembre, a trouvé une nouvelle cible : le troisième acteur du pays, Banco BPM (+5,48% à 7 euros). Plus fort repli de l'indice FTSE MIB, l'action Unicredit a reculé de 4,77% à 36,275 euros, de même que Commerzbank (-5,02% à 14,575 euros). Unicredit a toutefois précisé que son offre est "autonome et indépendante" de son investissement dans la banque allemande. Son directeur général, Andrea Orcel a déclaré aux analystes que toute intégration potentielle de la Commerzbank ne serait possible qu'une fois que Banco BPM serait entièrement absorbée, ce qui repousse l'échéance à 2026, rapporte le Wall Street Journal.
Sous pression ces dernières semaines après l’annonce d’une augmentation de capital, l’action Atos a flambé de 98,85% à 0,3102 euro. Le groupe informatique en difficulté a reçu une offre non-engageante de l'Etat français en vue de l'acquisition de ses activités Advanced computing (supercalculateurs) pour une valeur d'entreprise de 500 millions d'euros et jusqu'à 625 millions d'euros en incluant des compléments de prix. Début octobre, Atos avait rejeté une offre de l’Etat sur un périmètre plus important en raison d’un prix jugé insuffisant.
Les chiffres macroéconomiques du jour
En Allemagne, l'indice Ifo du climat des affaires est ressorti à 85,7 en novembre, à comparer avec un consensus de 86,1 et 86,5 en octobre.
Vers 17h45, l'euro progresse de 0,56% à 1,0476 dollar.