(AOF) - L’Union des directeurs de l’assurance et de la protection sociale (Udap) a interrogé les cadres dirigeants du secteur de l’assurance et de la protection sociale afin de mieux appréhender la perception et le regard qu’ils portent sur les conditions d’exercice de leur fonction ainsi que les évolutions constatées depuis la dernière enquête réalisée en 2019 : modalités de travail, autonomie, rythme des transformations, état de santé, stress, conciliation vie pro/vie perso, développement des compétences, avantages statutaires. Cette nouvelle enquête a été réalisée par l'institut BVA pour l'Udap.
Selon les conclusions de cette enquête, le niveau de stress des dirigeants est élevé pour plus de la moitié des dirigeants (56%), en particulier chez les 45-54 ans. Même si, sur une échelle de 0 à 10, la moyenne à 6,1 est en baisse (6,4) et la proportion plus faible qu'en 2019 (77%). Ce stress important ne semblerait cependant pas avoir de conséquence directe sur leur état de santé en général, déclaré comme bon pour 76% d'entre eux (vs 81% en 2019) et pour seulement 68% dans les compagnies ou les mutuelles d'assurance.
Ils sont moins nombreux à éprouver des difficultés à concilier vie professionnelle et vie privée, même s'ils sont encore 47% (vs 61% en 2019). La pratique très répandue du télétravail chez les dirigeants (pour les 3/4 pour un ou deux jours par semaine en moyenne) a un impact positif (77%) sur l'équilibre vie pro/vie perso.
Néanmoins, les cadres de direction déclarent le même niveau de confiance aujourd'hui qu'en 2019 (93%) dans leurs capacités personnelles à s'adapter aux évolutions à venir : diriger des populations avec de nouvelles attentes, évoluer vers de nouveaux métiers, intégrer les nouvelles technologies.
Du point de vue des avantages statutaires, les cadres dirigeants attendraient de bénéficier en priorité d'une retraite supplémentaire (53%), d'indemnités de rupture (40%) et d'une rémunération variable (39% et 52% dans les organismes paritaires).
Par ailleurs, 63% des interrogés estiment qu'il faudrait généraliser le dispositif de médiation en vigueur dans la convention de l'assurance, visant à faciliter la résolution de litiges avec son entreprise. 25% des interrogés ignorent toujours en quoi consiste ce dispositif.