Ces entreprises offrent une croissance des bénéfices à long terme plus élevée et devraient mieux performer au second semestre 2024, particulièrement en Europe, notamment grâce à l’assouplissement monétaire de la BCE, particulièrement bénéfique pour elles.

L’amélioration des indices PMI, qui présentent une forte corrélation avec les performances des petites et moyennes capitalisations, signale également une hausse de leurs prix. Le fait que les petites capitalisations européennes n’aient pas encore intégré ce redressement des PMI devrait d’ailleurs amplifier leur rebond.

Parallèlement, la décote des petites et moyennes capitalisations par rapport aux grandes est telle qu’un retour à la moyenne semble inévitable, surtout en Europe. Il faut donc s’attendre à ce que ces petites et moyennes capitalisations se négocient à nouveau avec une prime par rapport aux grandes capitalisations, offrant un potentiel de surperformance à deux chiffres.

Enfin, l’optimisme est de mise en Europe sur les révisions à la hausse des bénéfices par action : + 8 % pour les petites capitalisations et + 13 % pour les moyennes, contre moins de + 3 % pour les grandes.

Tous ces éléments suggèrent que la longue traversée du désert des petites et moyennes capitalisations est derrière nous et qu’il est opportun de réinvestir dans ce segment, surtout en Europe, avec une préférence pour les moyennes capitalisations et les secteurs tels que l’industrie, la santé, la technologie, la consommation discrétionnaire et les matériaux.

Il est important de préciser que l’incertitude des élections françaises nous incite à privilégier les petites et moyennes capitalisations européennes à l’exception de la France.