La réélection de Donald Trump a provoqué un retournement rapide des marchés financiers. Les espoirs initiaux liés aux promesses fiscales et à la dérégulation américaine ont cédé la place à une politique protectionniste, exacerbant la volatilité et fragilisant la confiance des investisseurs.

Face à cette instabilité américaine, l’Europe revient sur le devant de la scène. Les Etats européens, y compris le Royaume-Uni désormais recentré sur l’Europe, ont réagi rapidement avec des plans de relance majeurs, notamment en Allemagne. Ces mesures bénéficient aux secteurs de la défense, de l’infrastructure et de la chimie, ainsi qu’aux moyennes capitalisations européennes et aux entreprises à dividendes élevés. L’indice MDAX allemand et les actions européennes de style « Value », moins sensibles aux aléas des exportations et fortement exposées sectoriellement à l’augmentation des dépenses d’infrastructure, sont à favoriser.

Dans un marché volatil, l’agilité sectorielle est essentielle. Les banques européennes, si elles maintiennent un rendement élevé sur fonds propres dans un contexte favorable de taux d’intérêt, offrent des perspectives intéressantes. Le secteur technologique européen, particulièrement les logiciels, bénéficie également de la réduction des coûts liés à l’intelligence artificielle.

Parallèlement, la Chine confirme son rôle central dans la tech mondiale. Malgré des performances impressionnantes en début d’année, les valeurs de la tech restent sous-évaluées par rapport à leurs concurrents américains, créant ainsi des opportunités intéressantes pour diversifier les investissements sur le marché chinois. Face à l’imprévisibilité et à la volatilité associées à Donald Trump, le vent du changement semble désormais souffler vers l’Europe et la Chine, offrant ainsi aux investisseurs de solides opportunités.