Parole d’expert

«Agrica Epargne au plus près des préoccupations des entreprises»

Publié le 23 mars 2018 à 14h37    Mis à jour le 27 juillet 2021 à 11h29

Communiqué

Agrica Epargne décrypte les pistes envisagées par la loi PACTE sur le sujet de l’épargne salariale.

Quelles sont les spécificités d’Agrica Epargne ?

Agrica Epargne est une société de gestion de portefeuilles, filiale du groupe de protection sociale Agrica. Elle intervient en complément des prestations de prévoyance, et, plus particulièrement, de retraite complémentaire et supplémentaire du Groupe Agrica. Cette filiation nous permet de justifier d’une expertise métier en terme de dialogue social et de gestion financière sur le long terme. Agrica Epargne gère notamment, sous mandat, les portefeuilles des institutions de prévoyance - dont la retraite supplémentaire -  et de l’institution de retraite complémentaire Arrco du Groupe AGRICA.  Des compétences que nous mettons au profit de la gestion de l’épargne salariale et notamment du Perco.

Comment évolue votre activité d’épargne salariale ?

Outre la clientèle du Groupe, Agrica Epargne poursuit son développement auprès des TPE et PME, tous secteurs confondus. A cet effet, nous nous appuyons sur le réseau de distribution du Groupe Agrica et celui du Groupe Primonial. Un marché d’autant plus important à approcher qu’à ce jour, seuls 20 % des salariés des TPE et PME disposent d’une épargne salariale. Pourtant, l’épargne salariale, en proposant, notamment, de redistribuer les profits et bénéfices en intéressement ou participation, permet d’impliquer les salariés dans le développement de leur entreprise. Elle constitue un produit participant à leur fidélisation et à leur motivation.

Quelle est la problématique actuelle des petites entreprises en matière d’épargne salariale ?

L’épargne salariale est assujettie à un forfait social supporté par les entreprises et assis sur le montant de l’intéressement, la participation et l’abondement qu’elles versent à leurs salariés. Mis en place en 2009, ce forfait social a régulièrement été revu à la hausse pour s’établir finalement, en août 2012, à 20 % du montant de ces avantages ainsi versés aux salariés. Bien que ces versements soient exonérés de charges sociales, le montant de ce forfait rend aujourd’hui l’épargne salariale moins attractive pour les entreprises TPE-PME qui bénéficient des mesures d’allègement des charges sociales sur les faibles salaires.

Quelles sont les principales pistes envisagées par la loi PACTE pour favoriser l’épargne salariale ?

Pour favoriser l’épargne salariale, en particulier dans les petites entreprises, il faudrait donc que la loi PACTE réexamine le forfait social. Une des pistes envisagées par le gouvernement consisterait à l’abaisser dans les entreprises de moins de 50 salariés. Une démarche que nous encourageons fortement jusqu’à préconiser un élargissement à toutes les entreprises. De même, il faudrait que l’approche du gouvernement en matière de forfait social soit spécifiquement adaptée à chaque produit d’épargne salariale, et en particulier au Perco. Selon nous, ce dernier représente un dispositif additionnel de retraite, après les régimes de retraite de base et complémentaire. Compte tenu de l’évolution à venir de ces dispositifs de retraite et afin que le Perco continue de les compléter efficacement, il est important que, dans le cadre de la future loi PACTE, il conserve ses spécificités, comme la possibilité pour l’employeur de réaliser un abondement unilatéral. Cette démarche, renforcée par la loi Macron, permet en effet d’embarquer plus facilement le salarié sur un projet de retraite. Nous attendons, dans le cadre de la loi PACTE, un traitement fiscal et social plus spécifique et favorable au Perco.

Comment accompagnez-vous les entreprises dans le déploiement des dispositifs d’épargne salariale ?

Nous nous attachons à développer une relation de proximité avec nos clients. A cet effet, nous avons noué un partenariat avec Amundi TC et prétendons fiabiliser et pérenniser la partie tenue de compte auprès de nos clients et satisfaire au mieux à leurs demandes. Nous nous inscrivons également dans une logique globale de dématérialisation des processus, notamment via notre site Internet, qui ne cesse d’évoluer et de s’enrichir de nouvelles fonctionnalités.

Dans la même rubrique

Obligations corporate : une année faste pour le marché euro, moins pour les émetteurs français

Tous compartiments confondus, les émissions corporate euros ont progressé de 32 % en 2024, à 456...

Marchés actions : un bilan positif malgré un second semestre atone

Après un début d’année encourageant, le marché primaire actions est retombé en France dans l’atonie...

M&A : une reprise poussive après deux années difficiles

L’hémorragie semble enfin stoppée sur un marché du M&A qui souffre depuis plus de trois ans, avec...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…