Les récentes annonces du gouvernement concernant la réforme sur la facturation électronique placent désormais les plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) au cœur du process. Une responsabilité forte qu’ITESOFT est déjà prêt à endosser.
Le 15 octobre dernier, le gouvernement annonçait qu’il renonçait à faire de son portail public de facturation (PPF) une plateforme de dématérialisation. Un choix porté par la volonté de sécuriser le calendrier de la réforme et en éviter de nouveaux reports. Dès lors que le PPF ne joue plus ce rôle central, ce sont donc les plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) qui se trouvent désormais au cœur du dispositif. Alors qu’elles sont immatriculées provisoirement depuis quelques semaines seulement, elles endossent donc une responsabilité nouvelle. « Cette évolution pousse à faire des PDP une “commodité”, explique Magali Pelletier, responsable offre digitalisation finance chez ITESOFT. Toutes les PDP ont en effet un socle commun régi par la réglementation et vont devoir prouver, pour obtenir leur immatriculation définitive, qu’elles en respectent bien toutes les spécifications. Dans ce nouveau contexte, ce qui est alors important pour l’entreprise, c’est avant tout la façon dont elle traite ses flux de facturation. » En effet, la PDP a pour vocation de respecter le traitement de ces flux de facturation, de recevoir et/ou émettre des factures, de mettre à la disposition des entreprises de la donnée et de la fiabiliser. En revanche, ce traitement lié aux données ne suffit pas pour comptabiliser les factures. La PDP n’a pas pour vocation initiale de gérer le traitement en amont et en aval de la facture. « C’est alors la profondeur des services proposés par la PDP pour accompagner les entreprises dans le traitement de toute la chaîne de facturation qui fera la différence », précise Magali Pelletier. A cet effet, la PDP doit notamment être en capacité de traiter l’ensemble du dossier factures, à savoir tous les processus, toutes les parties prenantes et tous les documents constitutifs liés à la transaction entre les clients et les fournisseurs (devis, bons de commande, bons de livraison…), sachant que ces documents peuvent être de différentes natures et de différents formats mais également provenir de différents canaux.
Une plateforme de traitement du dossier factures
ITESOFT s’est engagé dans ce positionnement depuis deux ans maintenant, au travers de sa plateforme de traitement du dossier factures; Streamline Invoice. « La plateforme plug-and-play permet de se connecter à notre PDP mais également aux autres solutions de traitement des flux de facturation déjà en place dans l’entreprise (système EDI, outils des opérateurs de dématérialisation) ainsi qu’au système d’information de l’entreprise (ERP, CRM, outils de BI), explique Magali Pelletier. Elle intègre un concentrateur de flux qui gère le multiformat, le multidocument et le multicanal. Elle va donc permettre de recevoir et traiter des documents liés à la chaîne de facturation quels que soient les outils en place dans l’entreprise et sans remettre en cause les investissements déjà consentis par l’entreprise, notamment pour gérer la dématérialisation des factures. Elle est paramétrable aux cas métiers de l’entreprise, à son organisation et sa façon de gérer les factures. » Au travers de cette plateforme, les entreprises pourront donc mettre en place un process de traitement de leurs factures et des documents annexes et intégrant des circuits de validation et d’approbation qui y sont liés.
Des tableaux de bord pour accompagner les métiers
Cette plateforme embarque également un module « Cockpit ». Cet outil de pilotage des flux regroupe l’ensemble des éléments du dossier factures, complètement interconnecté avec les SI des clients d’ITESOFT. Les tableaux de bord de Cockpit sont adaptés aux besoins des comptables et/ou des directions financières et décisionnaires de l’entreprise. Dans le cadre de sa vision comptable, cet outil permet ainsi un suivi de l’activité récurrente ainsi qu’une visualisation des étapes cruciales du traitement des factures : validation par approbateur, par litige, par date d’échéance… Pour les DAF, il permet un suivi et un monitoring opérationnels, une mesure de la transition digitale ou encore une analyse des traitements, processus et comportements de parties prenantes. « Ces tableaux de bord métiers ont pour vocation de donner plus de visibilité aux décisionnaires et aux opérationnels pour qu’ils avancent dans le traitement des factures, leur transition digitale et l’optimisation des processus, conclut Magali Pelletier. Cet outil facilite ainsi la compréhension de la situation et des actions des entreprises sur le dispositif de traitement des factures et permet par ailleurs l’analyse de l’exécution des processus et des comportements des parties prenantes, suggérant ainsi des améliorations du dispositif opérationnel, au niveau interne et au niveau externe. »
Questions à… Magali Pelletier, responsable des offres auprès des directions financières chez ITESOFT
ITESOFT est le leader français des logiciels de digitalisation et d’automatisation des processus métier qui traite plus d’un milliard de documents chaque année. Magali Pelletier est par ailleurs référente « facture électronique 2026 » auprès de la DGFiP et de l’AIFE dans les ateliers de suivi de la réforme réglementaire avec l’écosystème finance.
Comment accompagnez-vous les entreprises dans leur mise en conformité avec la réforme sur la facturation électronique ?
Alors que l’Etat a renoncé à faire de son portail public de facturation (PPF) une plateforme de dématérialisation, les entreprises n’ont maintenant d’autre choix que de se tourner vers une PDP. D’autre part, les échéances de la réforme sur la facturation électronique se rapprochent et les entreprises doivent désormais être en mesure de déployer leur projet de mise en conformité rapidement. Pour les accompagner dans cette démarche, nous mettons à leur disposition notre méthodologie de développement projet « Quickstart ». Au travers de cette prestation, nous proposons à nos clients un accompagnement de proximité au niveau des équipes tant techniques qu’opérationnelles, et ce depuis le kick-off jusqu’au go-live. Cette méthodologie permet une mise en place simple et rapide de notre plateforme de traitement du dossier factures multidocument, multiformat et multicanal, qui inclut de fait une PDP mais également des connecteurs pour s’interfacer avec les outils (ERP, CRM de BI, etc.) utilisés par l’entreprise.
Pouvez-vous en expliquer le fonctionnement ?
Avec cette méthodologie Quickstart, les paramétrages de la plateforme et l’ouverture des modules se font au fur et à mesure que les comptables utilisent la solution, avec des phases/jalons de paramétrage tout au long du projet pour atteindre une solution cible progressivement. La formation et la conduite du changement des utilisateurs sont réalisées de manière simultanée au déploiement de la solution. Cette approche permet ainsi d’accompagner la transformation digitale de l’entreprise et une meilleure appropriation des outils par les utilisateurs et les opérationnels. Couplée avec le Cockpit, cette approche facilite l’adoption des utilisateurs, la satisfaction de l’écosystème et l’accélération du retour sur investissement.
A qui s’adresse cette prestation ?
Quickstart s’adresse à toutes les entreprises à partir du moment où le projet a été bien cadré en amont et que le client est disponible tout au long de la phase d’implémentation. L’entreprise doit donc avoir préalablement réalisé ses démarches de cartographie et d’identification de ses flux de facturation, de ses systèmes d’information et de ses règles métiers en place ainsi que de ses cas d’usages. Dès lors, avec Quickstart, le déploiement de notre solution et la mise en conformité de l’entreprise avec la réforme sur la facturation électronique peuvent se faire en trois à quatre mois seulement.