"L’échéance de neutralité carbone de 2050, c’est demain. Pour réaliser cette transition, notre industrie a besoin de moyens technologiques considérables, et donc de financements colossaux. En France, nous parlons de 70 milliards d’euros par an selon les études. Les finances de nos Etats et les capacités des banques ne suffiront pas. C’est évidemment l’épargne qui va devoir largement contribuer à ce financement de la transition, et les assureurs, investisseurs et sociétés de gestion ont bien sûr un rôle crucial à jouer également.
Notre industrie de l’épargne représente ainsi le véhicule de transmission entre d’un côté les ressources financières qui sont collectées et de l’autre les projets économiques. Notre enjeu, c’est évidemment de flécher ces flux financiers tout en répondant à nos obligations financières et en continuant à délivrer le meilleur rendement. Pour mobiliser au diapason investisseurs et acteurs publics et privés, pour changer le cap et prendre un virage un peu plus radical, nous avons aujourd’hui besoin de mesures dirigées à la fois vers notre industrie et vers les épargnants.
En poursuivant tous ces efforts qui ont été entrepris par l’industrie, avec un cadre simplifié et un soutien réel et beaucoup plus fort à l’épargne financière de long terme, bien fléché, nous devrions être en mesure d’atteindre cet objectif de décarbonation en 2050."