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Les États-Unis. Une économie robuste mais avec des défis à court terme
À court terme, l’économie américaine continue de bénéficier d’un environnement favorable. Les marchés actions profitent d’une conjoncture apaisée, marquée par un faible niveau de stress économique et un fort afflux de capitaux étrangers. Les obligations affichent des spreads plus serrés, témoignant d’une stabilité relative des marchés financiers. Toutefois, des disparités apparaissent sur le plan monétaire. La divergence croissante entre la politique de la Réserve fédérale et celle de la Banque centrale européenne suscite des interrogations. La Fed, en maintenant des taux directeurs élevés, rend la couverture de change de plus en plus coûteuse pour les investisseurs internationaux. Sur le plan de l’inflation, une reprise à la hausse est attendue, alimentée par plusieurs forces structurelles. La pression sur le marché de l’emploi, les déséquilibres commerciaux persistants et les déficits budgétaires, même sous une version « modérée » de Donald Trump, renforcent cette tendance. Néanmoins, cette robustesse économique attire les capitaux, affirmant la puissance et la confiance dans le modèle américain, bien qu’elle amplifie les déséquilibres mondiaux.
L’Europe. Une reprise fragile freinée par des incertitudes structurelles
En Europe, la situation économique se révèle plus contrastée. La zone euro est confrontée à une demande interne de faible niveau et une incertitude économique élevée, ce qui pèse sur la croissance. Les prévisions tablent sur un taux de croissance proche de 1 %, un niveau jugé insuffisant pour assurer un taux d’inflation de 2%. Par ailleurs, l’inflation devrait retomber en dessous de l’objectif de la BCE cette année, ce qui mènera la BCE à baisser son taux de dépôt à 1,50 % d’ici septembre 2025. Cependant, les fragilités structurelles demeurent marquées, en particulier en France et en Allemagne, où la demande interne reste particulièrement vulnérable. Ces deux économies phares de la zone euro sont confrontées à une stagnation, voire une contraction de l’emploi dans le secteur privé. Les entreprises non financières montrent également une fragilité supérieure à la moyenne historique, malgré un marché du crédit relativement stable et optimiste.
Du côté de la gestion
Obligations
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