Malgré les nombreuses sources d'inquiétude, nous pensons que les perspectives macroéconomiques centrales restent favorables tant aux obligations qu’aux actions. Retrouvez l'analyse de nos experts.
Points clés
- La croissance mondiale devrait se maintenir à 3,2 % en 2025 avant de ralentir en 2026
- Malgré les nombreuses sources d'inquiétude, nous pensons que les perspectives macroéconomiques centrales restent favorables tant aux obligations qu’aux actions
- Nous privilégions les valeurs américaines des secteurs de la technologie et de l'automatisation, tout en estimant que les obligations à duration courte (Investment Grade et Haut rendement) sont susceptibles d'offrir des opportunités de revenus attrayantes
Les perspectives de l'économie mondiale et de l'investissement sont marquées par deux incertitudes majeures : à quel point le président américain élu Donald Trump traduira-t-il ses promesses de campagne en mesures politiques, et dans quelle mesure la Chine parviendra-t-elle à relancer son économie ?
Selon nous, Trump ne tiendra pas pleinement ses promesses concernant l'augmentation des droits de douane, l'expulsion des migrants et la baisse des impôts. En revanche, nous pensons qu'il interviendra suffisamment dans ces domaines pour influer sensiblement sur la croissance américaine à mesure que ces politiques produiront leurs effets en 2026.
En ce qui concerne la Chine, notre hypothèse est celle d'un soutien continu de la part des autorités, suffisant pour permettre un ralentissement maîtrisé de la croissance au cours des deux prochaines années. Ces hypothèses concernant les deux premières économies mondiales régiront la dynamique des autres économies de la planète. De façon générale, nous tablons sur un maintien de la croissance mondiale à 3,2 % en 2025, puis sur un ralentissement à 2,8 % en 2026.
Principales conséquences en termes d'investissement
Le programme radical de Trump a suscité une certaine incertitude sur les marchés financiers concernant les performances d'investissement futures.
Nous pensons néanmoins que les perspectives macroéconomiques centrales restent favorables tant aux obligations qu’aux actions. La croissance, la stabilité de l'inflation et la baisse des taux d'intérêt devraient, à terme, soutenir les marchés.
Mais compte tenu des risques politiques et des préoccupations plus générales, les décisions d'investissement doivent tenir compte de la capacité de résistance des flux de trésorerie et des valorisations.
Pour l'heure, nous ne prévoyons pas de récession en 2025, ce qui devrait permettre aux actions de réaliser des performances positives, tandis que les marchés du crédit devraient offrir des opportunités de revenus attrayantes.