Gestion de trésorerie, affacturage, risque client : les applications mobiles s’étendent à de plus en plus de fonctions au sein de la direction financière. Si ces outils ne révolutionnent pas les modes de travail, ils apportent des gains indéniables en termes de confort et de flexibilité.
La finance ne sera bientôt plus un métier sédentaire. Selon une étude publiée en avril par Oracle et Accenture, 70 % des dirigeants financiers interrogés sont en effet convaincus que les nouvelles technologies telles que le cloud, le big data, la mobilité et les réseaux sociaux changeront la façon dont la finance est gérée et structurée. Parmi ces innovations, l’influence des applications mobiles sur les usages de la direction financière est déjà perceptible. Depuis plusieurs mois, celles-ci se diffusent en effet à grande vitesse au sein des directions financières, touchant de nouvelles activités et métiers. Cet été, Crédit Agricole Leasing & Factoring a par exemple dévoilé au mois de juin une application mobile dédiée à l’affacturage, «Eurofactor Online». Un lancement suivi, mi-juillet, par celui de l’application de gestion de trésorerie «BNP Paribas Entreprises et PME», déjà téléchargée plus de 5 000 fois, puis par celui de l’outil mobile de gestion d’épargne salariale de Natixis, «Mon Epargne salariale», fin juillet.
Cet essor résulte d’abord de la forte progression du taux d’équipement des tablettes. «Ce canal progresse extrêmement vite dans l’environnement privé et professionnel : dès 2013, le nombre de tablettes vendues en France a dépassé celui des ordinateurs portables et de bureaux», remarque Harold Elie, directeur du marketing et de la communication de Natixis Interépargne. De plus, la taille de leur écran s’adapte particulièrement à la consultation et à...