Premium

Evénement

La semaine du restructuring (octobre 2021)

Publié le 22 octobre 2021 à 12h04

Chloé Enkaoua    Temps de lecture 20 minutes

Alors que d’aucuns prédisaient une vague de restructurations suite aux confinements successifs, les entreprises françaises se sont montrées plutôt résilientes à quelques exceptions – et secteurs – près. Mais dans une France encore sous perfusion grâce aux aides d’Etat, la fin du « quoi qu’il en coûte » annoncée par Bruno Le Maire le 30 septembre dernier pourrait-elle changer la donne ? Plus que jamais, il s’agit donc d’apprendre à détecter les possibles défaillances en amont, de prendre connaissance des nouvelles aides de sortie de crise mises à disposition et, le cas échéant, de se préparer à agir grâce notamment à la récente transposition de la directive « restructuration et insolvabilité ». Ce sont ces questions qui ont été au cœur de la 2e édition de la Semaine du restructuring organisée par Option Finance, en partenariat avec Option Droit & Affaires, qui s’est tenue du 4 au 8 octobre dernier.

Voir le replay sur le site des Evénements

Transposition de la directive « restructuration et insolvabilité » : quelles sont les évolutions et les nouveautés ?

Entrée en vigueur le 1er octobre dernier, l’ordonnance du 15 septembre 2021 transpose la directive européenne du 20 juin 2019, dite « Restructuration et insolvabilité ». Son objectif ? Développer les cadres de restructuration préventive pour les entreprises en difficulté, mais aussi harmoniser les pratiques au sein de l’Union européenne. Présentation de la directive et focus sur ses impacts en France.

Sauvegarde accélérée, redressement judiciaire, conciliation… Autant de procédures françaises concernées par la transposition de la directive européenne « Restructuration et insolvabilité », qui s’applique depuis le 1er octobre dernier. « La transposition de la directive vient améliorer l’existant, le droit français des entreprises en difficulté étant déjà très efficace », a introduit Alicia Alves, administratrice judiciaire chez FHB, avant de dévoiler quelques chiffres : « En 2020, moins de 1 % des entreprises ayant fait l’objet d’une procédure collective employaient plus de 50 salariés. En 2021, à peine 4 % des sauvegardes ont été ouvertes sur les 19 000 procédures collectives. »

Anticipation, efficacité et prévisibilité

Premier constat : le déferlement de procédures que beaucoup redoutaient à la sortie de crise n’a pas encore eu lieu. « Mais il faut être préparé à agir vite » met en garde René Ricol, ancien commissaire général à l’investissement. « L’esprit de cette réforme repose sur une procédure de règlement judiciaire simplifiée, de la coopération ainsi que sur la nécessité d’aller le plus vite possible vers...

L'info financière en continu

Chargement en cours...

Les dernières Lettres Professionnelles

Voir plus

A lire également

Actualité

Premium Matières premières  - Le calme avant la (nouvelle) tempête

L’heure semble être à l’accalmie sur les marchés de matières premières, les prix étant revenus à…

Ivan Best OPTION FINANCE 13/07/2023

Lire la suite

Dans la même rubrique

Abonnés Le financement de la rénovation énergétique des bureaux, un casse-tête pour les propriétaires comme pour les locataires

A partir de 2030, les entreprises devront réduire la consommation d’énergie de leurs bureaux afin de...

Abonnés Roquette se refinance en sollicitant pour la première fois le marché obligataire

Afin de refinancer une partie de la plus importante acquisition de son histoire, Roquette a procédé...

Abonnés M&A: entrer en négociations exclusives, un choix favorable aux acquéreurs, mais pas seulement

Lors d'une opération de M&A, le choix d’entrer ou non en négociations exclusives est éminemment...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…