Pourquoi avez-vous décidé de prendre la tête de l’ANSA, dont vous serez la nouvelle déléguée générale le 18 décembre prochain ?
J’ai découvert plus particulièrement l’ANSA il y a deux ans, lors du colloque qu’elle a organisé en juin 2016 sur la relance de l’actionnariat en France. Ses objectifs de sensibilisation des pouvoirs publics en matière d’actionnariat, de financement de l’économie et de simplification me paraissaient vraiment intéressants.
L’association livre à ses adhérents des analyses juridiques, et des interprétations en matière de droit des sociétés, droit boursier et droit des titres. Cela permet au lobbying de l’ANSA de s’appuyer sur une base technique très solide, reconnue par les autorités publiques.
Par ailleurs, j’ai toujours été attirée par le secteur privé. Lors de mon passage au cabinet de Gérard Longuet, ministre des Postes et des Télécommunications, en 1988, j’ai pu travailler, par exemple, sur l’ouverture à la concurrence des services téléphoniques. J’ai découvert un secteur prodigieusement porteur et innovant pour lequel l’ouverture à la concurrence s’est avérée déterminante. J’ai travaillé pendant presque quinze ans dans l’administration, mais j’ai toujours été très admirative des personnes qui entreprenaient. Je considère qu’il faut les encourager, les aider à se développer.
Quels sont les sujets majeurs de l’ANSA ?
Une flat tax sur les revenus mobiliers à un taux comparable à celui de nos voisins européens est un principe que défend l’ANSA, mais elle plaide pour qu’elle tienne compte de la détention durable des actions pour l’imposition des plus-values. Il faut de façon générale promouvoir l’allégement et la simplification en matière de taxation des revenus du capital productif.