Finançant depuis plusieurs années ses besoins de liquidités auprès d’un pool bancaire via des véhicules de titrisation privés, Leasecom a récemment levé 320 millions d’euros dans le cadre de sa première titrisation publique. Une opération qui a nécessité un lourd travail de préparation.
Leasecom saisit la balle au bond. Tandis que la Commission européenne travaille – de nouveau – à une relance du marché de la titrisation sur le Vieux Continent (voir encadré), cette entreprise française spécialisée dans la location de biens d’équipement à destination des professionnels, TPE, PME et ETI vient de procéder à sa première opération de titrisation publique. Ayant levé à cette occasion 320 millions d’euros, l’ancienne filiale d’Arkea, aujourd’hui propriété du groupe indépendant FinTake Group (qui détient également NBB Lease), va ainsi pouvoir accélérer son développement commercial, très consommateur en capitaux.
« Nous possédons l’ensemble des actifs que nous louons ensuite (informatique, outillage, systèmes de paiement et monétique, mobilier professionnel, etc.), dont l’encours global inscrit dans notre bilan dépassait 600 millions d’euros fin 2024, explique Jean-Christophe Gas, directeur général de FinTake Group et de Leasecom. Comme nous finançons l’acquisition de ces biens intégralement en dette, nous affichons des besoins de liquidités importants. » L’an dernier, les nouveaux contrats mis en place par les clients de l’entreprise ont avoisiné 300 millions d’euros, un montant en progression de plus de 10 % sur un an. « Notre offre attire toujours plus de grands comptes, qui sont séduits par notre capacité à gérer la fin du cycle de vie des produits », précise Jean-Christophe Gas.
Des audits approfondis
Pour se refinancer, la société de location financière s’appuyait depuis cinq ans sur...