L’association Women in restructuring vient de voir le jour à Paris. Ses fondatrices, avocats, mandataire et administrateur judiciaires et conseils, entendent s’imposer comme une force de propositions pour faire avancer les bonnes pratiques dans le secteur de la restructuration.
Le restructuring, un monde réservé aux hommes ? Loin s’en faut ! Alors qu’elles seraient une petite centaine de femmes à travailler dans ce secteur en France, elles cherchent à le faire savoir. Début juin, l’association Women in restructuring (WiR) a ainsi vu le jour à Paris, sous l’impulsion de plusieurs spécialistes de la discipline : Mylène Boché-Robinet, avocat chez August Debouzy, Delphine Caramalli, avocat chez Bremond & Associés, Hélène Bourbouloux, administrateur judiciaire chez FHB, Valérie Leloup-Thomas, mandataire judiciaire chez MJA, Clotilde Delemazure, associée chez Grant Thornton et Véronique Pernin, fondatrice de VP Strat.
Des réseaux féminins à l’étranger
Ce projet a commencé à prendre forme il y a un an environ. «Etant amenée à me déplacer fréquemment en Allemagne dans le cadre de mon travail, j’y ai rencontré une consœur qui avait participé à Francfort, en 2015, au lancement d’une association (Distressed ladies) rassemblant des femmes spécialisées dans les opérations de restructuration, témoigne Mylène Boché-Robinet, présidente de WiR. Dans la mesure où celles-ci ont fait part de leur désir de nouer des liens avec leurs homologues françaises, nous avons alors évoqué, avec les futures fondatrices de WiR, l’intérêt de constituer un espace d’échange en France.» Outre «Distressed ladies», de tels réseaux féminins existent également dans la plupart des pays anglo-saxons.
Une ouverture à l’ensemble des professions
Mais au-delà des interactions avec d’autres structures internationales, WiR entend avant tout jouer un rôle de premier plan au...
