Les mesures à prendre contre les attaques cyber sont nécessaires, et elles seront bientôt obligatoires, avec l’entrée en vigueur de la directive NIS 2, très contraignante. Dans 18 secteurs d’activité, les entreprises employant plus de 50 personnes et dont le bilan dépasse les 10 millions d’euros seront concernées par cette réglementation stricte. En l’absence de conformité, ces entreprises seront sanctionnées.
Chaque jour, les entreprises sont confrontées à des risques industriels, sanitaires, environnementaux ou encore géopolitiques. Avec le développement des nouvelles technologies et à présent de l’intelligence artificielle, les entreprises ont dû apprendre à se structurer en refondant leur système d’information (SI) pour répondre aux besoins de leurs collaborateurs, de leurs fournisseurs mais surtout de leurs clients. Les projets d’intégration, souvent sources de dérapages et de contentieux, ont laissé place à présent à de nouvelles solutions avec la dématérialisation d’outils ou d’applications diverses. Les données, actif immatériel vital, sont elle-même traitées différemment, dématérialisées et le plus souvent externalisées. Cette évolution, qui a permis aux entreprises plus de fluidité et de rapidité dans le traitement notamment de la production et des commandes, a aussi engendré plus de vulnérabilité et de dépendance. Les réglementations se sont dans le même temps révélées plus contraignantes mais aussi plus protectrices, notamment à l’égard des consommateurs ; elles ont de ce fait nécessité des investissements conséquents pour permettre aux entreprises de s’adapter. Des investissements que les entreprises et leurs directions financières doivent anticiper et désormais intégrer à leur prévisionnel.
Des attaques aux lourdes conséquences
Les échecs des projets constituent bien évidemment un risque majeur quand on songe aux investissements humains et matériels réalisés, au temps consacré au projet et aux pertes de...