De plus en plus d’entreprises transfèrent, en partie ou intégralement, leur ERP dans le cloud. Cette démarche leur permet le plus souvent de bénéficier de coûts informatiques réduits et de conditions d’utilisation plus souples. Elle nécessite toutefois de contrôler certains risques spécifiques à ce type de solutions.
Lentement mais sûrement, les directeurs financiers se laissent séduire par le cloud. Un nombre croissant d’entre eux adoptent en effet ce type de solutions informatiques, qui permettent de faire héberger les systèmes d’informations et les données des entreprises chez des prestataires externes plutôt que sur leurs propres serveurs. «Nous enregistrons depuis un an une hausse continue de la demande de nos clients concernant des outils de gestion logés dans le cloud», confirme Laurent Dechaux, applications vice president for ERP Western Europe chez Oracle. Une tendance qui s’explique notamment par le développement de l’offre concernant ce type de solutions.
«Il y a trois ans, le périmètre des premiers logiciels utilisant le cloud était bien moins étendu qu’aujourd’hui, souligne Isabelle Saint-Martin, chef de marché ERP chez Sage. Il s’agissait en effet principalement de logiciels de gestion de la relation client (CRM), des ressources humaines (GRH) ou de la trésorerie, alors qu’aujourd’hui nous proposons un “ERP cloud” comprenant l’ensemble des fonctionnalités qui concernent les flux financiers, les changes, les factures ou encore la fiscalité. En outre, nous y avons récemment rendu possible l’intégration d’indicateurs et de fonctions spécifiques aux différents secteurs d’activité de nos clients (industrie, services, grande distribution, etc.).»
Des gains de temps importants
Au-delà du développement de l’offre des prestataires informatiques, l’intérêt des directeurs financiers pour les ERP logés dans...