Après plusieurs mois de réflexion, la société Tokheim a récemment procédé à la migration d’une partie de ses outils financiers vers le cloud. Une décision qui a notamment permis de libérer les équipes financières de contraintes purement informatiques, pour un coût supplémentaire limité.
Les géants de l’informatique sont formels : le cloud computing, c’est-à-dire l’externalisation des services informatiques, est appelé à se développer massivement au cours des prochaines années au sein des entreprises. Si un grand nombre d’entre elles se refusent encore à franchir le pas, jugeant le recours à cette technologie soit trop onéreux, soit peu fiable en matière de sécurisation des données, d’autres n’ont pas hésité. C’est notamment le cas du groupe Tokheim (environ 700 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014), spécialisé dans la fourniture de solutions pour la vente de carburant au détail.
Après une période de réflexion de plus d’un an, sa direction financière a en effet décidé d’externaliser la gestion de son outil de consolidation et de reporting. Un chantier bouclé il y a maintenant près d’un an. «Nous nous sommes longuement interrogés sur la pertinence d’une telle migration, reconnaît Long Nguyen, directeur administratif et financier de Tokheim. Mais depuis qu’elle est effective, nous sommes pleinement satisfaits, en termes tant fonctionnels que financiers. Nous ne regrettons pas du tout notre choix.»
Une réflexion motivée par trois paramètres
Gérant jusqu’en 2014 sa solution «SAP BusinessObjects Financial Consolidation» en interne, la société ne faisait face à aucun problème majeur en la matière. Pour autant, trois facteurs l’ont conduite, à partir de 2013, à envisager un changement de stratégie. Le premier d’entre eux était lié au caractère souvent peu pérenne des versions des programmes...