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A la suite des travaux menés aux côtés de l’AMF pour renforcer la compétitivité de la place de Paris, l’Association française de la gestion financière (AFG) vient de vous nommer ambassadeur de la gestion d’actifs à l’international. Que recouvre votre mission ?
Le groupe de travail Frog (French Routes and Opportunities Garden) a permis à l’AFG et à l’AMF d’associer leurs efforts pendant huit mois pour trouver des pistes afin d’améliorer la compétitivité de la gestion d’actifs française à l’international. Sept mesures ont récemment été proposées pour favoriser la commercialisation des fonds de droit français à l’international. Il s’agit d’une grande avancée, qui permet à la gestion française d’aligner ses pratiques sur celles des standards internationaux. Mais ces mesures ne suffisent pas, d’autant plus que le Brexit pourrait à l’avenir rebattre les cartes de la gestion en Europe. Pour améliorer l’attractivité de Paris, l’AFG a donc décidé de me confier le rôle d’ambassadeur de la Place à l’international. Ma mission sera de promouvoir la gestion d’actifs française auprès des investisseurs et distributeurs internationaux. Après avoir passé plus de vingt ans à m’y employer, dont sept ans chez Rothschild & Compagnie Gestion, j’ai désormais le temps, après avoir pris ma retraite cet été, de m’y consacrer pour l’AFG.
Quels sont vos chantiers prioritaires ?
Dans un premier temps, je vais rencontrer les dirigeants de sociétés de gestion françaises pour recueillir leurs difficultés et attentes en matière de commercialisation des fonds à l’international. L’AFG avait déjà effectué cet exercice il y a un an, mais l’idée est de faire désormais un bilan pour déterminer ensuite au mieux ma feuille de route.