Pour optimiser la gestion de ses portefeuilles d’actifs, la Caisse des dépôts compte aussi sur l’innovation
Laurent Deborde, directeur du pôle innovation et développement au sein de la direction des gestions d’actifs de la Caisse des Dépôts depuis le 1er juillet 2017. Ingénieur ECP (87), CFA, master d’économie (Paris 1 Sorbonne), auditeur du CHEDE, Laurent Deborde débute sa carrière en 1988 à la Caisse Nationale de Crédit Agricole en tant que trader de swaps et swaptions. Il sera ensuite gérant obligataire au sein de la filiale française de la BHF, puis de CDC Ixis AM, dont il devient en 1999 coresponsable de la gestion obligataire. Il rejoint la Caisse des Dépôts en 2001. Il y exerce successivement les fonctions de responsable de la gestion de taux pour compte propre, de responsable du département des risques financiers puis, à partir de 2009, de responsable de la gestion d’actifs financiers du Fonds d’épargne. Il est âgé de 54 ans.
Avec plus de 150 milliards d’euros d’encours sous gestion, la gestion d’actif est pour la CDC un métier stratégique, qui doit apporter une contribution essentielle au résultat de l’établissement. Dans un contexte de taux bas, cela passe par une importante allocation en actions. Et compte tenu de la volatilité de ces marchés, la diversification, notamment internationale, est un enjeu fort. Comme c’est le cas pour le cœur du portefeuille, géré en direct, la CDC s’assure de détenir en interne les expertises clés. Mais alors que les grandes capitalisations européennes sont essentiellement gérées de manière discrétionnaire, par des gérants analystes...