Pour conserver sa place dans le monde, le Vieux Continent doit redevenir exportateur de technologie. Nous souhaitons dans cette perspective favoriser la croissance des entreprises françaises et européennes.

Aviez-vous déjà identifié, avant la publication du rapport Tibi, les freins au développement d’un secteur technologique en France et ses conséquences ?
Nous développons une expertise de longue date sur la thématique de la technologie et de l’innovation. Mais nous sommes obligés d’investir essentiellement aux Etats-Unis et en Asie principalement en raison de l’absence de très grands champions en Europe et a fortiori en France. Cette situation a des conséquences importantes en termes de souveraineté numérique, de création d’emplois qualifiés et de proposition de valeur pour les investisseurs qu’ils soient institutionnels ou particuliers. Nous saluons donc l’initiative Tibi qui s’attaque à cette problématique.
Quelle solution proposez-vous ?
Nous venons de lancer un fonds d’actions technologiques cotées, baptisé EdR Sicav Tech Equities, qui va permettre à nos investisseurs de capitaliser sur le potentiel de création de valeur du secteur, tout en recherchant des effets positifs sur l’écosystème d’innovation en France et en Europe. Le fonds observera une montée progressive de ses investissements dans l’Hexagone et l’UE qui représenteront jusqu’à 50 % minimum d’ici cinq ans. Ainsi, nous nous fixons une mission claire : capter la création de valeur et le potentiel d’appréciation, et s’engager en faveur d’acteurs locaux qui en retour irriguent nos territoires d’emplois qualifiés, répondent aux enjeux de demain et constituent des marqueurs importants de souveraineté. Pour conserver sa place dans le monde, le Vieux Continent doit redevenir exportateur de technologie. Nous souhaitons dans cette perspective favoriser la croissance des entreprises françaises et européennes.