Selon la dernière étude de la Banque de France, les start-up françaises ont levé 13,5 milliards d’euros en 2022. Un record, malgré le resserrement monétaire observé à partir de l’été.
Toutefois, ce coup de frein estival n’a pas empêché les entreprises de la Tech de voir leur chiffre d’affaires augmenter de 25 % en moyenne. Parmi elles, les greentechs se distinguent avec une hausse de 40 % de leur chiffre d’affaires, tout comme les start-up spécialisées dans la mobilité (+35 % de CA). En outre, alors que la trésorerie et les fonds propres des start-up sont restés stables l’année dernière, la dette bancaire (+26 %) et le financement obligataire (+33 %) se sont renforcés pour compenser la baisse des levées de fonds.
Une baisse qui s’est poursuivie au premier semestre 2023 : la quasi-disparition des méga-levées a fait chuter de près de 50 % le volume des fonds levés par les start-up. Néanmoins, le nombre d’opérations a progressé de 9 %, selon le baromètre EY du capital-risque, les investissements ayant bien souvent été réalloués vers des entreprises en phase d’amorçage. Toutefois, l’emploi a bien rebondi malgré la chute drastique des levées de fonds : 14 000 postes ont été créés durant les seuls mois de mai et juin cette année, 50 000 devraient l’être au total d’ici la fin de l’année.