Mardi dernier, la banque allemande Berenberg a dégradé sa recommandation sur le titre Atos de «à conserver» à «vendre», et abaissé sensiblement son objectif de cours de 90 à 60 euros. Dans la note d’analyse publiée, le broker a notamment mis en cause l’impact des normes IFRS 16 sur la dette de l’entreprise et déploré la réduction de sa participation dans Worldline. Dans la foulée de cette publication, Atos a dévissé de près de 5 % en Bourse (équivalent à plus de 400 millions d’euros de capitalisation boursière !) jusqu’à ce que… Berenberg ne se rétracte, reconnaissant «une erreur d’approche d’évaluation» de la valeur des fonds propres de la SSII. Face à cet événement extrêmement rare, Atos a immédiatement alerté l’AMF, tandis que les équipes de Berenberg publiaient un communiqué informatif, conformément à la réglementation en vigueur sur les abus de marché (MAR). La correction n’aura toutefois été que temporaire, l’action Atos cotant vendredi soir à environ 87 euros, contre 88 euros en début de semaine dernière.